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🏢 Normes Européennes : Multiplicité des normes pour la résistance au cambriolage des quincailleries et fermetures. 🛡️ Labels de Qualité : Transition des normes nationales (SKG, A2p, VDS) vers des standards européens pour une meilleure compréhension. 🇪🇺 CEN (Comité Européen de Normalisation) : Harmonisation des normes de sécurité du bâtiment au niveau européen. 🚪 Éléments de Façade : Normalisation de chaque partie des ouvertures de façade (portes, fenêtres) pour assurer la sécurité. 🔒 Principales Normes : Inclusion de normes spécifiques pour serrures, cylindres, charnières, verre résistant à l'effraction, etc. 📊 Classes de Résistance : Évaluation de la résistance au cambriolage exprimée en classes, déterminée par des tests dynamiques, statiques, et manuels. ✅ Résultat Final : Importance du résultat final des tests de résistance au cambriolage, indépendamment de la méthode utilisée par le fabricant. 🌟 Marques de Qualité vs Normes : Adaptation des normes en labels de qualité (SKG, A2P) pour une approche plus accessible et commercialement viable.
Les quincailleries et les fermetures se présentent sous de nombreuses formes différentes. Mais ce n'est pas la seule raison pour laquelle il existe une multitude de normes européennes sur leur résistance au cambriolage. Voici un bref aperçu,
Auparavant, les normes nationales existantes fournissaient un guide en matière de résistance au cambriolage de qualité. Beaucoup connaissent les labels SKG, A2p et VDS. La Belgique avait également son label de qualité avec les cahiers des charges d'Assuralia (alors encore BWO), les soi-disant CTK qui étaient établis pour la sécurité du bâtiment.
Maintenant, cependant, avec l'application de différentes normes européennes en matière de sécurité du bâtiment telles que les serrures, les cylindres, les fermetures, etc., il n'est pas si clair de savoir comment les choses se passent. Et si ce n'est pas déjà simple pour l'utilisateur professionnel de savoir ce qui est bien et ce qui l'est moins, c'est encore moins clair pour le consommateur ou l'utilisateur final.
En raison du marché unique européen croissant des produits, la normalisation des produits a pris un caractère de plus en plus européen. Pour la sécurité du bâtiment, c'est le travail du CEN, l'organisme européen de normalisation (Comité européen de normalisation) où les comités nationaux remplissent ensemble leur mission de normalisation. Une fois qu'une norme a été approuvée au niveau européen, les normes nationales pour la matière concernée doivent être retirées. Chaque élément de façade ou partie de celui-ci a sa norme.
Pour la sécurité du bâtiment, la normalisation part de l'idée qu'un bâtiment, en plus des murs et du toit, a également des ouvertures de façade : portes, fenêtres, lucarnes, etc. Ces ouvertures sont appelées "éléments de façade". Chacun de ces éléments de façade est ensuite décomposé en ses parties constituantes. On a ainsi dessiné une structure arborescente pour tout ce qui concerne les éléments de façade d'un bâtiment. Ainsi, une porte se compose d'un vantail de porte, d'un châssis de porte dans lequel la porte est suspendue, des charnières, de la serrure, du cylindre et du garniture. La même approche a été suivie pour les fenêtres et pour les autres éléments de façade. Pour chaque partie spécifique de cette décomposition, une norme a été établie.
Bien sûr, l'idée sous-jacente à l'élaboration de ces normes est qu'un élément de façade ou une partie de celui-ci doit avoir une certaine résistance au cambriolage pour être conforme. Chacune des normes européennes citées ci-dessus décrit les exigences et les méthodes d'essai. Les tests comprennent un test dynamique, un test statique et un test manuel. Pour le test manuel, l'opérateur utilise les outils prescrits par la norme. Cette méthode permet de tester de manière irréfutable et reproductible la résistance au cambriolage d'un produit pour lui attribuer une valeur. Le résultat des tests est exprimé en classes de résistance et cette classe est donc une évaluation du produit testé. Les classes de résistance vont de 0 (pas de résistance) à 3, et pour certains produits (par exemple le verre), elles sont encore beaucoup plus élevées.
Contrairement aux anciennes normes, les normes actuelles visent un résultat et n'incluent plus de description technique. Seul le résultat final compte. La manière dont un fabricant y parvient n'a plus d'importance.
Dans la pratique, cette approche est parfois difficile à mettre en œuvre et pose également des problèmes commerciaux. Apparemment, toutes les normes ne peuvent pas simplement être traduites en une histoire de qualité autour d'un produit. C'est pourquoi, entre autres, les Pays-Bas et la France ont créé respectivement les labels de qualité SKG et A2P, qui sont liés aux exigences et aux méthodes d'essai des normes européennes mentionnées précédemment, mais traduits en une méthodologie plus facilement utilisable commercialement, tant pour le fabricant que pour l'utilisateur final. Les exigences contenues dans les différentes normes européennes sont entièrement ou partiellement reprises dans les deux labels de qualité. SKG a un système d'évaluation qui fonctionne comme suit : les différentes classes, allant de la classe 0 à la classe 3, sont représentées par un certain nombre d'étoiles apposées sur le produit et son emballage. La classe de résistance la plus basse contre l'effraction à utiliser a une étoile,